Violence verbale : comment apporter plus de sérénité dans nos relations.

La journée de la violence conjugale nous rappelle combien l’hygiène relationnelle est importante.

Communiquer est la capacité de transmettre et de recevoir des expressions multiples, dans un processus dynamique qui mobilise  l’individu dans sa totalité.

La parole permet de formuler nos pensées. Mais elle peut aussi générer de la violence.

En connaissant mieux le fonctionnement de la violence verbale, vous structurez une réflexion qui vous aide de vous en prémunir.
Le modèle décrit ci-dessous vous permet de mieux observer et comprendre vos propres comportements et ceux de vos interlocuteurs. De manière à réajuster la communication pour apaiser vos relations…. Ou décider de fuir la relation si elle demeure définitivement toxique pour vous (conjugale, professionnelle, sociale, familiale…).

Dans une relation de divergence / rivalité, la violence verbale vise à malmener l’identité de l’interlocuteur à des fins de domination.  Elle peut s’exprimer sous forme d’une dévalorisation directe (insultes, menaces…) ou indirecte (indifférence, mépris, sarcasme, …).

Notons que sous l’effet de la culpabilité et de la honte, on peut s’infliger de « l’auto-violence verbale » : ‘-J’suis vraiment trop nul !! ’.

Mais la violence verbale n’est pas toujours intentionnelle. Le malentendu peut monter en puissance et se cristalliser en conflit. Le meilleur moyen d’éviter tout quiproquo est de demander des clarifications à son interlocuteur lorsque l’on se sent malmené(e).

Quel est votre registre favori dans la violence verbale :

  • Fulgurante avec des actes de langage dépréciatifs directs (« -Casse toi pauvre con » N. Sarkozi)
  • Polémique avec des actes de langage indirects et d’argumentation vexatoire (« -il vous suffit de traverser la rue pour trouver du travail » E.Macron)
  • Détournée : qui s’inscrit dans le respect ambigu des consensus d’une coopération feinte. Flatterie, hyper-politesse et ironie constituent l’arme de la manipulation et du harcèlement (« -..Mais chère Monsieur, vous êtes absolument formidable… » M. Le Pen).

Quelles sont les circonstances auxquelles vous êtes le (la)  plus sensibles :

  • Eléments prédisposant :
    -Contextes spatiaux-temporels : saison, bruit, heure d’affluence, température, incertitude…
    -Normes socioculturelles (lois, rituels, …) et personnelles (croyances, valeurs, éthique…).
  • Eléments perpétuant :
    -Histoire interactionnelle (ressentiment d’anciens conflits mal résolus).
    -Tentions émotionnelles (peur, frustration, sentiment d’injustice, dégoût…)
    -Répétition et multiplication des petits détails relationnels qui vous incommodent.
  • Eléments précipitant :
    -Irrespects des codes implicites (politesse, juste distance de familiarité, conventions implicite du groupe d’appartenance…).
    -Illégitimité des propos ou de l’interlocuteur (« -Vous êtes qui pour me parler ainsi ?!! »)
    -Humiliation face à des tiers.
  • Eléments déclenchant :
    -Sentiment de menace sur son identité.
    – Sentiment de colère de ne pouvoir être compris (Le compromis n’est pas possible, j’essaye de passer en force).

Pour approfondir vos compétences en communication positive : http://psychologie-durable.fr/communication-non-violente/

Jean-Louis Lamouille est psychologue du travail à Grenoble / Isère.
Il intervient sur toute la région Rhône Alpes en entreprise (Diagnostic social) pour la qualité de vie au travail, la prévention du burn-out, les risques psycho-sociaux.
Il pratique la sophrologie, la Gestalt-thérapie et la médiation.

Violence verbale : comment apporter plus de sérénité dans nos relations.

La journée de la violence conjugale nous rappelle combien l’hygiène relationnelle est importante.

Communiquer est la capacité de transmettre et de recevoir des expressions multiples, dans un processus dynamique qui mobilise  l’individu dans sa totalité.

La parole permet de formuler nos pensées. Mais elle peut aussi générer de la violence.

En connaissant mieux le fonctionnement de la violence verbale, vous structurez une réflexion qui vous aide de vous en prémunir.
Le modèle décrit ci-dessous vous permet de mieux observer et comprendre vos propres comportements et ceux de vos interlocuteurs. De manière à réajuster la communication pour apaiser vos relations…. Ou décider de fuir la relation si elle demeure définitivement toxique pour vous (conjugale, professionnelle, sociale, familiale…).

Dans une relation de divergence / rivalité, la violence verbale vise à malmener l’identité de l’interlocuteur à des fins de domination.  Elle peut s’exprimer sous forme d’une dévalorisation directe (insultes, menaces…) ou indirecte (indifférence, mépris, sarcasme, …).

Notons que sous l’effet de la culpabilité et de la honte, on peut s’infliger de « l’auto-violence verbale » : ‘-J’suis vraiment trop nul !! ’.

Mais la violence verbale n’est pas toujours intentionnelle. Le malentendu peut monter en puissance et se cristalliser en conflit. Le meilleur moyen d’éviter tout quiproquo est de demander des clarifications à son interlocuteur lorsque l’on se sent malmené(e).

Quel est votre registre favori dans la violence verbale :

  • Fulgurante avec des actes de langage dépréciatifs directs (« -Casse toi pauvre con » N. Sarkozi)
  • Polémique avec des actes de langage indirects et d’argumentation vexatoire (« -il vous suffit de traverser la rue pour trouver du travail » E.Macron)
  • Détournée : qui s’inscrit dans le respect ambigu des consensus d’une coopération feinte. Flatterie, hyper-politesse et ironie constituent l’arme de la manipulation et du harcèlement (« -..Mais chère Monsieur, vous êtes absolument formidable… » M. Le Pen).

Quelles sont les circonstances auxquelles vous êtes le (la)  plus sensibles :

  • Eléments prédisposant :
    -Contextes spatiaux-temporels : saison, bruit, heure d’affluence, température, incertitude…
    -Normes socioculturelles (lois, rituels, …) et personnelles (croyances, valeurs, éthique…).
  • Eléments perpétuant :
    -Histoire interactionnelle (ressentiment d’anciens conflits mal résolus).
    -Tentions émotionnelles (peur, frustration, sentiment d’injustice, dégoût…)
    -Répétition et multiplication des petits détails relationnels qui vous incommodent.
  • Eléments précipitant :
    -Irrespects des codes implicites (politesse, juste distance de familiarité, conventions implicite du groupe d’appartenance…).
    -Illégitimité des propos ou de l’interlocuteur (« -Vous êtes qui pour me parler ainsi ?!! »)
    -Humiliation face à des tiers.
  • Eléments déclenchant :
    -Sentiment de menace sur son identité.
    – Sentiment de colère de ne pouvoir être compris (Le compromis n’est pas possible, j’essaye de passer en force).

Pour approfondir vos compétences en communication positive : http://psychologie-durable.fr/communication-non-violente/

Jean-Louis Lamouille est psychologue du travail à Grenoble / Isère.
Il intervient sur toute la région Rhône Alpes en entreprise (Diagnostic social) pour la qualité de vie au travail, la prévention du burn-out, les risques psycho-sociaux.
Il pratique la sophrologie, la Gestalt-thérapie et la médiation.