Généralités sur les schémas précoces d’inadaptation

Pour situer les Thérapies Comportementale et Cognitives (TCC), je dirais que: choisir une thérapie, c’est comme choisir le chemin par lequel on va se rendre d’un point à un autre, de la souffrance à la non souffrance, de l’esclavage à la liberté.

On peut vouloir prendre l’autoroute et souhaiter aller à l’essentiel, sans trop regarder les paysages : on choisira alors les techniques d’exposition sur lesquelles s’appuie la TCC.

On peut préférer suivre des itinéraires secondaires, routes nationales et départementales, plus confortables et agréables, mais moins rapides : on utilisera alors les approches cognitives de la relaxation, sophrologie et méditation.

On peut enfin décider de passer par les chemins de randonnée à travers champs et forets, en délaissant la rapidité au profit de tout un tas de découvertes effectuées en chemin, avec aussi le risque de substituer à l’objectif initial un chemin qui semble finalement plus juste à la rencontre de soi : c’est alors le choix de la psychanalyse.

A l’écoute de l’altérité de chacun je ne suis pas attaché à une technique unique. Je cherche à répondre aux problèmes posé dans la recherche de résultats tangibles. Dans le cas d’une demande précise, j’apprécie particulièrement la TTC, parce qu’elle est brève et efficace pour le traitement d’un problème précis.

« Si je continue à faire ce que j’ai toujours fait, j’obtiendrais toujours le même résultat. »

Pour la TCC, le schéma est une sorte de boucle, processus incoercible et inconscient (qui s’auto alimente) et par lequel nous nous plaçons activement dans des situations pénibles, répétant ainsi des expériences douloureuses anciennes, sans se souvenir du prototype et avec l’impression très vive qu’il s’agit de quelque chose pleinement motivé par l’actuel.

À la base, il y a les tempéraments qui sont innés : le tempérament est la somme des caractéristiques affectives

Timidité / extraversion

Passivité / Dynamisme

Restriction émotionnelle / Intensité émotionnelle

Appréhension / Intrépidité

Sensibilité / Invulnérabilité

Ensuite, il y a l’éducation (Il n’existe pas d’éducation idéale, elle doit seulement être suffisamment bonne): répondant aux besoins fondamentaux de l’enfant :

Sécurité

Relations interpersonnelles (respect et reconnaissance réciproques)

Autonomie

Estime de soi

Expression de soi

Limites RÉALISTES.

Les déficits sévères de ces besoins entrainent le développement de schémas inadaptés à la vie d’adulte.

A ce jour, les chercheurs supposent que l’hérédité joue un rôle dans la formation des schémas. L’hérédité influence le tempérament, qui à son tour influence la façon dont nous sommes traités dans notre enfance ainsi que la façon dont nous réagissons à ces traitements.

Par exemple :

-Ma petite fille est facile à vivre : toujours en forme, toujours gaie. Elle ne pleure jamais sans raison. Aussi, je suis attentif car je sais qu’en cas de pleurs, elle a un rot ou un pet de travers ou encore le nez pris ou une rage de dent. Il est donc simple pour moi en tant que parent de répondre à ses besoins.

-Mon petit garçon est de nature anxieuse, il pleure pour un rien. J’ai renoncé à chercher les causes de ses chouineries. En réponse à cette sensation d’abandon, il est de plus en plus anxieux et j’en viens parfois à être violent tant son attitude m’excède !

Le petit garçon développera donc un schéma de manque de confiance, de soumission à la violence et de carence affective alors que sa sœur sera plus équilibrée.

Les schémas englobent tous les moyens que nous prenons pour recréer les circonstances propices à ce que se rejoue la trame négative de notre enfance (Echec, violence, soumission, rébellion, égocentrisme, effacement, dépréciation etc..). Etrangement, nous sommes convaincus du fait que l’aboutissement à ces culs-de-sacs est entièrement justifié par des éléments extérieurs ; indépendants de notre volonté.

Si de tels scénarios étaient réalistes dans notre enfance, ils représentent des barrières à notre développement d’adulte. Pourtant, nous les reproduisons alors qu’ils ont perdu toute utilité et qu’ils nous conduisent toujours aux mêmes impasses.

L’ironie de cette répétition perpétuelle, c’est qu’elle nous ramène toujours aux mêmes impasses. Ce qui accentue notre sensation de vide intérieur. Nous touchons du doigt une limite qui semble infranchissable. Nous nous sentons victimes d’une mécanique inconsciente qui nous dépasse (nous n’en maîtrisons ni les rouages ni le moteur) et nous croyons incapable de l’enrayer.

Mais, nous ne savons pas faire autrement que ce que nous avons toujours fait.

Les schémas nous rassurent.

En renonçant à un schéma, nous renonçons au confort de savoir qui nous sommes et de quoi le monde est fait. Etrangement, nous nous abritons derrière nos schémas et on si accroche d’autant plus que nous nous sentons déstabilisé.

Voila pourquoi ils sont si durs à dépasser.

Il faut que la souffrance devienne très grande pour que nous prenions le risque de changer.

« -On ne peut pas résoudre un problème par le mode de pensée qui l’a engendré. » Albert EINSTEIN.

Adulte, nous pouvons avoir 4 manières différentes de répondre à nos schémas : la Capitulation, la Fuite, la Contre-attaque et la pleine conscience.

Capitulation :

Je me soumets au schéma et je le renforce.

Exemple :

-En imperfection, je m’autocritique avant que les autres ne me critiquent. J’accepte que mon partenaire me manque de respect.

-En abandon : Il est normal que je donne beaucoup plus que je ne reçois. De toute façon, je n’aime pas recevoir (« je ne le mérite pas »).

-En imperfection : Mon chef m’en veut : il m’a fait une remarque (alors que c’était pour me faire progresser).

On maximise le ressenti qui confirme le schéma et on minimise les preuves contraires au schéma.

On perd la logique du réel pour ne capitaliser que ce qui vient confirmer nos schémas. On cultive le cercle vicieux.

Fuite :

On nie l’existence du problème, on se convainc de nos justifications (stratégie de l’évitement).Ex :

-En carence affective : je rejette toute relation intime « -personne n’est à la hauteur, c’est toutes les mêmes… ».

-En imperfection : La honte. « -Je ne parle jamais en public car je n’aime pas ça» « L’humilité est la reine des vertus ».

-Tout m’est dû : Evitement d’effort. « -Je préfère ne pas avoir de projet à long terme, n’hésites pas à me redemander de l’aide au moment venu… »

-En exclusion : Je ne sais pas trouver ma place dans un groupe. « -Je veux rester indépendant, je reste ainsi libre de pouvoir m’impliquer à tout moment. »

-En dépendance : Je suis incapable de décider seul. « -j’ai besoin de travailler en groupe. »

Le schéma provoque une telle détresse qu’on le rejette aux tréfonds de son inconscient, on évite ainsi tristesse, honte, culpabilité et colère. La confrontation à nos schémas nous fait trop souffrir.

Fuite dans les dépendances : alcool, tabac, drogue, boulimie, tocs etc…

En renonçant aux émotions, on calme la douleur, mais aussi, on se prive de l’expérience du plaisir d’exister.

La grande difficulté, c’est que la résolution de nos problèmes et de notre mal-être passe préalablement par la reconnaissance de notre schéma limitant. En cherchant à nous protéger par la fuite, nous entretenons la souffrance (hédonisme de court terme).

Contre attaque :

Comme en schizophrénie (mais ici on choisit), on sépare le moi profond et l’image sociale. On développe une attitude de supériorité par rapport à son schéma. Sentiments, actes, pensées sont ceux d’une personne parfaite et infaillible. Et nous nous agrippons désespérément à ce personnage.

-La star du rock et le leader syndical sont souvent dans un profond schéma d’imperfection (convaincu de ne rien valoir, ils s’accrochent à une très haute image d’eux-mêmes jusqu’à en être détestables).

-Le séducteur est un insatiable carencé affectif (je ne suis pas digne d’être aimer, donc je fuis les sentiments en multipliant les conquêtes).

-Le dépendant hurle à sa femme « -Mais tu n’es pas ma mère !! Je n’ai pas de conseils à recevoir de toi» niant avec force son incapacité à avancer seul dans la vie.

C’est notre attitude typique lorsque nous cherchons à susciter l’admiration. Nous camouflons nos défauts sous une apparence de succès pour éviter d’être dénigrés. Et nous persistons quoi qu’il en coûte à autrui (on peut perdre son job, sa famille, ses amis plutôt que de plier à la reconnaissance de ce que nous pressentons être nos limites).

Ainsi la contre attaque se retourne contre nous :

-La dichotomie entre ce que nous croyons être et l’image que nous montrons nous isole. Nous ne nous sentirons alors jamais aimé car, au mieux les gens auront de la considération pour celui que nous aimerions qu’ils croient que nous sommes. Et au fond, nous savons que ce n’est pas nous….

-Nous refusons toute défaite et notre mauvaise foi nous décrédibilise.

-Nous nions nos échecs.

-Lorsqu’on se sent acculé, nous sommes totalement dévasté. Car, dans le fond, nous sommes convaincus d’être très fragiles.

En pleine conscience :

Nous nous connaissons mieux et nous ne sommes pas dupes de nos schémas. Nous sentons dès le début l’enclenchement du processus. Nous maitrisons nos émotions. Nous choisissons en conscience, l’attitude à tenir. Nos schémas n’apparaissent plus comme des réflexes se mettant en route à notre insu. Nous connaissons notre sensibilité exacerbée face à certaines situations, nous avons appris à réagir de manière différente, plus rationnelle, plus adaptée et plus efficace. Nous ne sommes plus victimes de nos schémas et nous agissons en pleine conscience.

Développer un nouvel état de conscience de soi réclame : auto-indulgence, patience et persévérance.

Il en résulte la sensation d’une force intérieure, d’une sérénité et d’une confiance en soi qui valent bien tout les efforts consentis.

C’est là tout l’objectif du travail thérapeutique.

Jean-Louis Lamouille est psychologue du travail à Grenoble / Isère.
Il intervient sur toute la région Rhône Alpes en entreprise (Diagnostic social) pour la qualité de vie au travail, la prévention du burn-out, les risques psycho-sociaux.
Il pratique la sophrologie, la Gestalt-thérapie et la médiation.

Généralités sur les schémas précoces d’inadaptation

Pour situer les Thérapies Comportementale et Cognitives (TCC), je dirais que: choisir une thérapie, c’est comme choisir le chemin par lequel on va se rendre d’un point à un autre, de la souffrance à la non souffrance, de l’esclavage à la liberté.

On peut vouloir prendre l’autoroute et souhaiter aller à l’essentiel, sans trop regarder les paysages : on choisira alors les techniques d’exposition sur lesquelles s’appuie la TCC.

On peut préférer suivre des itinéraires secondaires, routes nationales et départementales, plus confortables et agréables, mais moins rapides : on utilisera alors les approches cognitives de la relaxation, sophrologie et méditation.

On peut enfin décider de passer par les chemins de randonnée à travers champs et forets, en délaissant la rapidité au profit de tout un tas de découvertes effectuées en chemin, avec aussi le risque de substituer à l’objectif initial un chemin qui semble finalement plus juste à la rencontre de soi : c’est alors le choix de la psychanalyse.

A l’écoute de l’altérité de chacun je ne suis pas attaché à une technique unique. Je cherche à répondre aux problèmes posé dans la recherche de résultats tangibles. Dans le cas d’une demande précise, j’apprécie particulièrement la TTC, parce qu’elle est brève et efficace pour le traitement d’un problème précis.

« Si je continue à faire ce que j’ai toujours fait, j’obtiendrais toujours le même résultat. »

Pour la TCC, le schéma est une sorte de boucle, processus incoercible et inconscient (qui s’auto alimente) et par lequel nous nous plaçons activement dans des situations pénibles, répétant ainsi des expériences douloureuses anciennes, sans se souvenir du prototype et avec l’impression très vive qu’il s’agit de quelque chose pleinement motivé par l’actuel.

À la base, il y a les tempéraments qui sont innés : le tempérament est la somme des caractéristiques affectives

Timidité / extraversion

Passivité / Dynamisme

Restriction émotionnelle / Intensité émotionnelle

Appréhension / Intrépidité

Sensibilité / Invulnérabilité

Ensuite, il y a l’éducation (Il n’existe pas d’éducation idéale, elle doit seulement être suffisamment bonne): répondant aux besoins fondamentaux de l’enfant :

Sécurité

Relations interpersonnelles (respect et reconnaissance réciproques)

Autonomie

Estime de soi

Expression de soi

Limites RÉALISTES.

Les déficits sévères de ces besoins entrainent le développement de schémas inadaptés à la vie d’adulte.

A ce jour, les chercheurs supposent que l’hérédité joue un rôle dans la formation des schémas. L’hérédité influence le tempérament, qui à son tour influence la façon dont nous sommes traités dans notre enfance ainsi que la façon dont nous réagissons à ces traitements.

Par exemple :

-Ma petite fille est facile à vivre : toujours en forme, toujours gaie. Elle ne pleure jamais sans raison. Aussi, je suis attentif car je sais qu’en cas de pleurs, elle a un rot ou un pet de travers ou encore le nez pris ou une rage de dent. Il est donc simple pour moi en tant que parent de répondre à ses besoins.

-Mon petit garçon est de nature anxieuse, il pleure pour un rien. J’ai renoncé à chercher les causes de ses chouineries. En réponse à cette sensation d’abandon, il est de plus en plus anxieux et j’en viens parfois à être violent tant son attitude m’excède !

Le petit garçon développera donc un schéma de manque de confiance, de soumission à la violence et de carence affective alors que sa sœur sera plus équilibrée.

Les schémas englobent tous les moyens que nous prenons pour recréer les circonstances propices à ce que se rejoue la trame négative de notre enfance (Echec, violence, soumission, rébellion, égocentrisme, effacement, dépréciation etc..). Etrangement, nous sommes convaincus du fait que l’aboutissement à ces culs-de-sacs est entièrement justifié par des éléments extérieurs ; indépendants de notre volonté.

Si de tels scénarios étaient réalistes dans notre enfance, ils représentent des barrières à notre développement d’adulte. Pourtant, nous les reproduisons alors qu’ils ont perdu toute utilité et qu’ils nous conduisent toujours aux mêmes impasses.

L’ironie de cette répétition perpétuelle, c’est qu’elle nous ramène toujours aux mêmes impasses. Ce qui accentue notre sensation de vide intérieur. Nous touchons du doigt une limite qui semble infranchissable. Nous nous sentons victimes d’une mécanique inconsciente qui nous dépasse (nous n’en maîtrisons ni les rouages ni le moteur) et nous croyons incapable de l’enrayer.

Mais, nous ne savons pas faire autrement que ce que nous avons toujours fait.

Les schémas nous rassurent.

En renonçant à un schéma, nous renonçons au confort de savoir qui nous sommes et de quoi le monde est fait. Etrangement, nous nous abritons derrière nos schémas et on si accroche d’autant plus que nous nous sentons déstabilisé.

Voila pourquoi ils sont si durs à dépasser.

Il faut que la souffrance devienne très grande pour que nous prenions le risque de changer.

« -On ne peut pas résoudre un problème par le mode de pensée qui l’a engendré. » Albert EINSTEIN.

Adulte, nous pouvons avoir 4 manières différentes de répondre à nos schémas : la Capitulation, la Fuite, la Contre-attaque et la pleine conscience.

Capitulation :

Je me soumets au schéma et je le renforce.

Exemple :

-En imperfection, je m’autocritique avant que les autres ne me critiquent. J’accepte que mon partenaire me manque de respect.

-En abandon : Il est normal que je donne beaucoup plus que je ne reçois. De toute façon, je n’aime pas recevoir (« je ne le mérite pas »).

-En imperfection : Mon chef m’en veut : il m’a fait une remarque (alors que c’était pour me faire progresser).

On maximise le ressenti qui confirme le schéma et on minimise les preuves contraires au schéma.

On perd la logique du réel pour ne capitaliser que ce qui vient confirmer nos schémas. On cultive le cercle vicieux.

Fuite :

On nie l’existence du problème, on se convainc de nos justifications (stratégie de l’évitement).Ex :

-En carence affective : je rejette toute relation intime « -personne n’est à la hauteur, c’est toutes les mêmes… ».

-En imperfection : La honte. « -Je ne parle jamais en public car je n’aime pas ça» « L’humilité est la reine des vertus ».

-Tout m’est dû : Evitement d’effort. « -Je préfère ne pas avoir de projet à long terme, n’hésites pas à me redemander de l’aide au moment venu… »

-En exclusion : Je ne sais pas trouver ma place dans un groupe. « -Je veux rester indépendant, je reste ainsi libre de pouvoir m’impliquer à tout moment. »

-En dépendance : Je suis incapable de décider seul. « -j’ai besoin de travailler en groupe. »

Le schéma provoque une telle détresse qu’on le rejette aux tréfonds de son inconscient, on évite ainsi tristesse, honte, culpabilité et colère. La confrontation à nos schémas nous fait trop souffrir.

Fuite dans les dépendances : alcool, tabac, drogue, boulimie, tocs etc…

En renonçant aux émotions, on calme la douleur, mais aussi, on se prive de l’expérience du plaisir d’exister.

La grande difficulté, c’est que la résolution de nos problèmes et de notre mal-être passe préalablement par la reconnaissance de notre schéma limitant. En cherchant à nous protéger par la fuite, nous entretenons la souffrance (hédonisme de court terme).

Contre attaque :

Comme en schizophrénie (mais ici on choisit), on sépare le moi profond et l’image sociale. On développe une attitude de supériorité par rapport à son schéma. Sentiments, actes, pensées sont ceux d’une personne parfaite et infaillible. Et nous nous agrippons désespérément à ce personnage.

-La star du rock et le leader syndical sont souvent dans un profond schéma d’imperfection (convaincu de ne rien valoir, ils s’accrochent à une très haute image d’eux-mêmes jusqu’à en être détestables).

-Le séducteur est un insatiable carencé affectif (je ne suis pas digne d’être aimer, donc je fuis les sentiments en multipliant les conquêtes).

-Le dépendant hurle à sa femme « -Mais tu n’es pas ma mère !! Je n’ai pas de conseils à recevoir de toi» niant avec force son incapacité à avancer seul dans la vie.

C’est notre attitude typique lorsque nous cherchons à susciter l’admiration. Nous camouflons nos défauts sous une apparence de succès pour éviter d’être dénigrés. Et nous persistons quoi qu’il en coûte à autrui (on peut perdre son job, sa famille, ses amis plutôt que de plier à la reconnaissance de ce que nous pressentons être nos limites).

Ainsi la contre attaque se retourne contre nous :

-La dichotomie entre ce que nous croyons être et l’image que nous montrons nous isole. Nous ne nous sentirons alors jamais aimé car, au mieux les gens auront de la considération pour celui que nous aimerions qu’ils croient que nous sommes. Et au fond, nous savons que ce n’est pas nous….

-Nous refusons toute défaite et notre mauvaise foi nous décrédibilise.

-Nous nions nos échecs.

-Lorsqu’on se sent acculé, nous sommes totalement dévasté. Car, dans le fond, nous sommes convaincus d’être très fragiles.

En pleine conscience :

Nous nous connaissons mieux et nous ne sommes pas dupes de nos schémas. Nous sentons dès le début l’enclenchement du processus. Nous maitrisons nos émotions. Nous choisissons en conscience, l’attitude à tenir. Nos schémas n’apparaissent plus comme des réflexes se mettant en route à notre insu. Nous connaissons notre sensibilité exacerbée face à certaines situations, nous avons appris à réagir de manière différente, plus rationnelle, plus adaptée et plus efficace. Nous ne sommes plus victimes de nos schémas et nous agissons en pleine conscience.

Développer un nouvel état de conscience de soi réclame : auto-indulgence, patience et persévérance.

Il en résulte la sensation d’une force intérieure, d’une sérénité et d’une confiance en soi qui valent bien tout les efforts consentis.

C’est là tout l’objectif du travail thérapeutique.

Jean-Louis Lamouille est psychologue du travail à Grenoble / Isère.
Il intervient sur toute la région Rhône Alpes en entreprise (Diagnostic social) pour la qualité de vie au travail, la prévention du burn-out, les risques psycho-sociaux.
Il pratique la sophrologie, la Gestalt-thérapie et la médiation.