Sous le cigle « RPS » on peut voir le coté obscure de la situation de travail au travers de ses Risques Psycho-Sociaux ou le coté lumineux au travers de ses Ressources Psycho-Sociales. De mon point de vue, la démarche ne vaut d’être menée que si, et seulement si, elle observe ces deux facettes de notre relation au travail.
Ressources à développer:
-
Précision des processus, des moyens et des objectifs. (Adéquation de la charge de travail et de l’expertise permettant de l’assumer).
-
Soutien social émotionnel et fonctionnel (entre-aide, bienveillance et transfert de compétence).
-
Management participatif (permettant la contestation constructive et les propositions innovantes).
-
Marges de manœuvre possible à l’intérieur du cadre prescrit. Cohérence et régulation managériale.
-
Possibilité de faire évoluer sa situation de travail (formation, mutation…).
-
Conditions environnementales acceptables.
-
Reconnaissance de sa hiérarchie, de son institution, de ces pairs, des utilisateurs, de la société.
-
…….
Risques à prévenir : toute ressource mal exploité peut atteindre le statut de ‘risque’.
-
6% des travailleurs européens sont exposés à la violence. (1)
-
15,2% chez les professionnels de santé et action sociale. (1)
-
10,8 dans l’administration. (1)
(1) Fondation Européenne pour l’Amélioration des Conditions de Vie et de Travail, 2007
« – Dans 70% des cas de maltraitance signalés, on repère un dysfonctionnement organisationnel dans la structure » (Blanc & Juilhard, 2003)
Alors que la pénibilité au travail (vu sous l’angle de la maitrise de l’impacte physiologique de l’activité) n’a jamais été autant maitrisée les troubles musculo-squelettiques (TMS) explosent. La charge anxiogène de l’activité pèserait plus lourd sur les articulations que la masse des éléments mis en œuvre.
L’INRS positionne les TMS en tête de liste des maladies professionnelles (plus de 15% de prévalence d’après l’ANACT).
L’Institut de Socio-Économie des Entreprises et des Organisations évaluait son coût directe pour l’entrepris en 2002 entre 100 & 500€ par un et par salarié de l’entreprise (suivant le secteur d’activité). C’est-à-dire que pour une entreprise de 100 salariés l’impacte financier direct varie de 10 000€ à 50 000€ par an!
Vous pouvez évaluer le coût pour votre entreprise en suivant le lien.
Là encore, force est de constater que la prévention constitue non seulement une source d’amélioration pour la qualité de vie et l’efficience des salariés, mais aussi une économie directe pour l’entreprise.
Jean-Louis Lamouille est psychologue du travail à Grenoble / Isère.
Il intervient sur toute la région Rhône Alpes en entreprise (Diagnostic social) pour la qualité de vie au travail, la prévention du burn-out, les risques psycho-sociaux.
Il pratique la sophrologie, la Gestalt-thérapie et la médiation.
Sous le cigle « RPS » on peut voir le coté obscure de la situation de travail au travers de ses Risques Psycho-Sociaux ou le coté lumineux au travers de ses Ressources Psycho-Sociales. De mon point de vue, la démarche ne vaut d’être menée que si, et seulement si, elle observe ces deux facettes de notre relation au travail.
Ressources à développer:
-
Précision des processus, des moyens et des objectifs. (Adéquation de la charge de travail et de l’expertise permettant de l’assumer).
-
Soutien social émotionnel et fonctionnel (entre-aide, bienveillance et transfert de compétence).
-
Management participatif (permettant la contestation constructive et les propositions innovantes).
-
Marges de manœuvre possible à l’intérieur du cadre prescrit. Cohérence et régulation managériale.
-
Possibilité de faire évoluer sa situation de travail (formation, mutation…).
-
Conditions environnementales acceptables.
-
Reconnaissance de sa hiérarchie, de son institution, de ces pairs, des utilisateurs, de la société.
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Risques à prévenir : toute ressource mal exploité peut atteindre le statut de ‘risque’.
-
6% des travailleurs européens sont exposés à la violence. (1)
-
15,2% chez les professionnels de santé et action sociale. (1)
-
10,8 dans l’administration. (1)
(1) Fondation Européenne pour l’Amélioration des Conditions de Vie et de Travail, 2007
« – Dans 70% des cas de maltraitance signalés, on repère un dysfonctionnement organisationnel dans la structure » (Blanc & Juilhard, 2003)
Alors que la pénibilité au travail (vu sous l’angle de la maitrise de l’impacte physiologique de l’activité) n’a jamais été autant maitrisée les troubles musculo-squelettiques (TMS) explosent. La charge anxiogène de l’activité pèserait plus lourd sur les articulations que la masse des éléments mis en œuvre.
L’INRS positionne les TMS en tête de liste des maladies professionnelles (plus de 15% de prévalence d’après l’ANACT).
L’Institut de Socio-Économie des Entreprises et des Organisations évaluait son coût directe pour l’entrepris en 2002 entre 100 & 500€ par un et par salarié de l’entreprise (suivant le secteur d’activité). C’est-à-dire que pour une entreprise de 100 salariés l’impacte financier direct varie de 10 000€ à 50 000€ par an!
Vous pouvez évaluer le coût pour votre entreprise en suivant le lien.
Là encore, force est de constater que la prévention constitue non seulement une source d’amélioration pour la qualité de vie et l’efficience des salariés, mais aussi une économie directe pour l’entreprise.
Jean-Louis Lamouille est psychologue du travail à Grenoble / Isère.
Il intervient sur toute la région Rhône Alpes en entreprise (Diagnostic social) pour la qualité de vie au travail, la prévention du burn-out, les risques psycho-sociaux.
Il pratique la sophrologie, la Gestalt-thérapie et la médiation.