Auto-Evaluation de l’avancement dans le burn-out

Spécialisé dans l’accompagnement du burn-out ou burnout je reçois en cabinet et j’intervient en entreprise sur Grenoble et tout l’Isère dans une démarche informative (conférences), préventive (analyse de la pratique, accompagnement au management, diagnostique social) et curative (sortir du burn-out).

DES SIGNAUX FAIBLES, PRÉSENTS  dans d’autres maladies ET PAR DESSUS LESQUELS ON PASSE JUSQU AUX SIGNAUX FORTS :

Vous aimez votre travail et vous ne comptez pas trop votre temps et votre investissement.

Vous voulez que les choses soient bien faites.

On peut compter sur vous.

Les valeurs du travail bien fait, de l’engagement, de l’utilité sociale sont ancrées en vous par votre éducation familiale ou par des expériences de vie qui vous en ont démontré l’importance.

Vous voulez réussir socialement par votre travail parce que votre milieu d’origine a été source d’épanouissement et que vous voulez vous y maintenir, ou bien de souffrance sociale que vous ne voulez plus retraverser.

Vous voulez vous extraire de la masse, être reconnu, et même être le meilleur.

Vous êtes un bon petit soldat, vous participez au travail collectif de votre entreprise ou de votre institution, vous êtes fier d’en « être », la renommée de votre employeur fait un peu la vôtre.

Vous n’avez pas de notion ou de compréhension particulière de ce que l’on appelle les organisations du travail. Les acteurs prévus par la loi pour vous aider sont perçus par vous au travers de stéréotypes : le médecin du travail est plus ou moins à la solde de l’employeur, les syndicats en font trop ou pas assez, le CHSCT, vous ne savez pas trop ce que c’est, ni à quoi ca sert.

Vous n’avez de contact qu’avec votre hiérarchie et le service RH et c’est à eux  que vous obéissez.

La surchauffe

Vous savez que depuis quelques temps vous manquez d’effectif, de moyens et de temps pour faire votre travail, mais vous faites avec.

Depuis quelques temps quand même, vous ressentez de plus en plus de difficultés pour accomplir tout votre travail

Vous rentrez chez vous soucieux de ne pas être à jour, en sachant que ce qui n’a pas été fait aujourd’hui va se rajouter à la charge de demain

Vous ne dormez plus  vraiment sur vos deux oreilles

Vous essayez, quand c’est trop difficile, de faire remonter vos difficultés auprès de votre encadrement mais ils vous répondent que c’est comme ça et qu’on ne peut pas faire autrement. Que c’est temporaire, un simple coup de collier à donner.

Comme ca dure, vous en reparlez et là on vous répond que vous devez mieux définir vos priorités, hiérarchiser vos tâches.

Du coup, vous vous sentez bien seul

Avec le discours qu’on vous renvoie, Vous avez l’impression de ne pas être à la hauteur de ce qu’on attend de vous. Vous vous dites que c’est vous qui n’en faites pas assez, ou pas assez bien.

Vous commencer à vous sentir coupable de ne pas y arriver.

Vous avez un peu peur pour votre boulot

Vous  décidez donc de faire des efforts pour vous mettre à jour. Vous arrivez plus tôt, vous restez plus tard, vous poussez la machine

Vous travaillez chez vous le soir, les week-ends.

Mais même avec tous ces efforts, Vous n’arrivez plus à vous mettre à jour

Au bout de six mois, le stress chronique

Votre capacité d’attention et de concentration est saturée, vous n’imprimez plus tout ce que vous devez retenir.

Il vous faut plus de temps pour tout faire, ça devient un cercle vicieux

Vous avez de plus en plus souvent mal au crane, à la nuque,..

Vous commencez à avoir mal de ci de là, puis bientôt vous avez mal partout

Vous êtes une boule de muscles endoloris et de tensions

Vous avez la vue éblouie devant votre écran où vous passez des heures

Vous avez mal aux yeux

Vous avez la vue qui se trouble

Vous devez faire changer vos lunettes

Tout commence à vous agacer, le manager  qui vous demande de faire des choses en plus, vos collègues qui ne vont pas assez vite et qui bloquent votre travail

Vous êtes plus irritable, impatient

Vous avez du mal à trouver le sommeil quand vous vous couchez car vous surfonctionnez tellement pendant la journée, que le soir, vous ne redescendez pas

L’engrenage

Vous devenez anxieux à l’idée de ne pas vous endormir à temps et d’avoir vos heures de sommeil

Vous vous réveillez en pleine nuit et vous êtes assailli par tout ce que vous n’avez pas fait, tout ce que vous avez encore à faire

Vous ruminez et vous n’arrivez plus à vous rendormir

Vous n’arrivez plus du tout à dormir

Vous voudriez tellement dormir plus

Vous vous sentez las, ralenti

Vous vous sentez fatigué

Vous voudriez bien décrocher mais comment faire ?

Vous n’arrivez pas à lutter contre le TTU, le toujours tout de suite, l’ASAP

Vous n’arrivez pas à décrocher de votre messagerie, de votre smartphone

Le bip du mail entrant ou du message vous attire inexorablement, vous voulez savoir qui c’est

les temps de répit au travail sont utilisés pour regarder votre messagerie perso

Vous êtes captif du numérique, vous regardez tout en ligne, boulot, soldes, journeaux, sites divers

Vous vous sentez épuisé

Vous avez l’impression de toujours faire la meme chose et de ne jamais être à jour

Vous n’avez pas fini ce que vous aviez à faire hier et vous n’avez pas dormi de la nuit en pensant à ce qui allait vous tomber dessus ce matin

Vous démarrez toutes vos journées avec un sentiment de faute, de culpabilité puisque vous n’êtes pas à jour

Tout en vous sentant au bout du rouleau, vous vous acharnez à finir vos objectifs

Vous êtes pris dans un engrenage: vous êtes fatigue donc moins performant. Vous redoublez d’effort et donc vous doublez votre fatigue

Vous travaillez de manière compulsive

Vous vous auto accélérez

Vous êtes là de plus en plus longtemps mais ça n’avance pas, vous refaites dix fois la même opération

Vous essayez de donner le change de donner l’impression d`être motivé, présent, de travailler mais c’est inefficace

Vous avez du mal à trouver les mots, vous oubliez vos cartes de carté bleue, votre numéro de sécurité sociale

Plus vous cherchez, plus vous avez l’impression que votre cerveau se bloque

Vous faites des erreurs, vous vous trompez de mots, vous vérifiez mal, vous laissez passer des procédures, vous en apercevez puis bientôt vous ne vous en apercevez plus

La désocialisation

Vous n’allez plus prendre de café à la machine, ni déjeuner à la cafétéria, d’abord, ça vous fait perdre du temps et puis les écouter vous agace.

Vous n’avez plus envie de parler aux gens, même aux collègues que vous aimez bien

Comment leur dire dans quel état vous êtes, alors qu’ils ont l’air de tenir

Que pourraient ils faire pour vous aider de toutes façons ?

Un collègue est venu vous parler de votre état, vous lui ae dit de se mêler de ce qui le regarde, vous allez très bien

Le soir chez vous, vous travaillez de plus en plus tard

Vous ne parlez plus que de ça à votre conjoint, à vos enfants, à vos amis

Ils s’en plaignent, bientôt vous ne leur parlez plus du tout de votre travail puisqu’ils n’ont pas l’air de comprendre

bientôt vous ne sortez plus car vous n’avez plus l’énergie.

Les week ends vous travaillez, toujours dans l’espoir de rattraper

pendant les vacances, vous vous connectez pour continuer à suivre votre travail

Vous avez besoin de manger davantage

De plus en plus de sucre et de gras

Vous n’allez plus manger au self ou dans un café, vous n’avez plus le temps.

Vous avalez vite fait un sandwich sur le coin de votre bureau

Vous digérez mal

Vous ne digérez plus rien

Vous avez raté le cours de gym

Vous n’avez plus le temps d ‘aller courir

Vous n’avez plus le temps de faire vos courses

La cuisine

Le ménage

Vous vous mettez en colère plus facilement

Vous aboyez envers vos collègues, vos subordonnés, votre équipe

Vos enfants vous énervent à vous tomber dessus dès que vous rentrez à la maison pour les devoirs

Vous hurlez sur vos enfants sans arrêt

Ce matin, pour la première fois vous avez frappé votre enfant parce qu’il ne se préparait pas assez vite.

Vous passez de la colère aux larmes sans comprendre pourquoi

LES SIGNAUX FORTS : Les troubles et lésions

Vous faites des torticolis

Vous faites des lumbagos

Des névralgies cervicobracciales

..ou Faciales

Vous avez des palpitations cardiaques, le cœur qui s’emballe, qui bat la chamade

Vous avez des malaises

Vous avez des vertiges

Vous vous évanouissez au travail

Vous vous sentez moins motivé ce matin

Vous allez travailler à contre cœur

Vous allez travailler à reculons

Vous n’avez plus envie d’aller travailler

Vous ne vous mettez plus en colère et vous ne pleurez plus car vous trouvez que tout ça ça n’a plus de sens

Vous avez mal au ventre

Vous avez pris 10 kilos en quelques mois

Vos analyses de sang ne sont pas bonnes, votre cholestérol augmente, vos triglycérides aussi

Vous vomissez le matin avant de partir au travail

Vous vous videz

Vous perdez du poids

Vous êtes souvent enrhumé

Vous êtes tout le temps enrhumé

Vous faites des otites

Vous faites des angines

Vous avez de l’eczema, des boutons, du psoriasis

Vous avez des poussées d’herpès

Il faut déjà vous lever tous les matins et mettre un pas devant l’autre pour venir ce travail qui n’a ni queue ni tête

Tout ça finira mal vous le savez, et à la limite vous l’espérez, que tout ce système se casse la figure

L’isolement

Les gens du bureau ne vous disent plus bonjour de toutes façons, déjà parce que plus personne n’a le temps mais aussi parce que vous vous êtes isolé, éloigné et que, vous ne le savez pas, ils ne comprennent pas votre attitude.

Vous ne leur parlez plus, ils ne vous parlent plus

Ils vous évitent

Vous vous sentez de plus en plus seul

Si on vous parle, vous vous demandez pourquoi, ce qu’on vous veut, vous êtes devenu méfiant

D’ailleurs, vous vous en foutez royalement

On verra bien ce qui se passera

Vous êtes allé voir votre médecin traitant qui voulait vous arrêter mais vous avez dit non, ce n’est pas possible

Si vous vous arrêtez, personne ne fera le travail, ca va s’accumuler et quand vous reviendrez, ce sera l’enfer

Si vous vous arrêtez, votre hiérarchie le prendra mal

Si vous vous arrêtez, vos collègues le prendront mal

Finalement vous décidez de vous arrêtez trois jours par ci, trois jours par là es espérant que ca ne se verra pas trop

Juste pour respirer un peu

Vous n’arrivez pas à vous reposer

Le recours aux expédients

Votre médecin vous a prescrit de quoi dormir, calmer votre anxiété, être moins fatigué

A la pharmacie, en achetant vos médicaments, vous avez aussi acheté des vitamines, le dernier produit anti quelque chose sur le comptoir ou celui qu’une amie vous a conseillé

Vous fumez davantage

Vous recommencez à fumer

En rentrant chez vous, vous retrouvez les enfants, leurs devoirs, les tâches ménagères, les cris, le désordre, vous vous prenez un petit verre en préparant le diner. Puis deux, puis trois.

Si vous êtes seul, un petit pétard sur le canapé pour décompresser et vous sentir enfin flotter

Une bière au café du coin avec les amis, plusieurs bières, l’after hour convivial,

Un red bull dans la matinée pour tenir, ou une ligne de coke puisque tout el monde le fait ou des amphétamines

Un calmant quand vous vous couchez pour casser le surrégime du moteur

Malgrè les produits, la fatigue est de retour

Vous vous sentez lourd, vous vous trainez

Vous vous sentez usé, épuisé, vieux

Vous vous sentez en échec, impuissant à assumer votre travail

Vous n’arrivez plus à faire face à ce qu’on vous demande au travail

LA DÉSILLUSION

Vous vous sentez dépassé, envahi, submergé

Vous ne comprenez plus ce qu’on vous demande de faire au travail

Vous pensez que tous ces reportings, ces tableaux, ces powerpoint, alourdissent votre travail et ne servent pas à grand chose mais on ne vous demande plus que ça et vous n’osez pas discuter

Vous ne vous reconnaissez plus dans la nouvelle manière de travailler qui pour vous n’a pas de sens

Quand vous dites que c’était mieux avant, on vous répond que c’est un signe de vieillesse!

Vous en déduisez que vous avez vieilli

Vous ne ressentez plus rien

Vous êtes comme une voiture lance à toute vitesse et qui roule vers le ravin

Vous êtes désillusionné

Vous allez travailler parce qu’il le faut

Il ne vous apporte plus aucun plaisir, ni aucun sentiment d’utilité

Il faut s’endurcir, se tanner le cuir, aller à l’essentiel

Vous trouvez que les gens autour de vous s’écoutent trop et se lamentent

L’EFFONDREMENT

Ce matin, vous n’arrivez pas à poser le pied par terre

Sur le trajet vers le travail, la panique vous serre comme un étau, vous êtes en sueur, votre cœur bat à tout rompre

Sur le quai du métro, vous entendez la rame arriver et vous vous dites « si je me jettes, tout va s’arrêter, je vais pouvoir me reposer.. »

Vous éclatez en sanglot pendant la réunion devant votre équipe

Vous vous évanouissez dans le couloir

Vous renversez votre bureau et votre ordinateur, pris d’une rage intense

Votre n+1 parle mais vous ne l’entendez plus, vous êtes obsédé par la fenêtre ouverte derrière lui

Si vous vous reconnaissez dès les signes de chronicisation, il est temps de consulter pour stopper la dégringolade. La prévention est l’acte le plus efficace contre le burn-out.

Auto-Evaluation de l’avancement dans le burn-out

Spécialisé dans l’accompagnement du burn-out ou burnout je reçois en cabinet et j’intervient en entreprise sur Grenoble et tout l’Isère dans une démarche informative (conférences), préventive (analyse de la pratique, accompagnement au management, diagnostique social) et curative (sortir du burn-out).

DES SIGNAUX FAIBLES, PRÉSENTS  dans d’autres maladies ET PAR DESSUS LESQUELS ON PASSE JUSQU AUX SIGNAUX FORTS :

Vous aimez votre travail et vous ne comptez pas trop votre temps et votre investissement.

Vous voulez que les choses soient bien faites.

On peut compter sur vous.

Les valeurs du travail bien fait, de l’engagement, de l’utilité sociale sont ancrées en vous par votre éducation familiale ou par des expériences de vie qui vous en ont démontré l’importance.

Vous voulez réussir socialement par votre travail parce que votre milieu d’origine a été source d’épanouissement et que vous voulez vous y maintenir, ou bien de souffrance sociale que vous ne voulez plus retraverser.

Vous voulez vous extraire de la masse, être reconnu, et même être le meilleur.

Vous êtes un bon petit soldat, vous participez au travail collectif de votre entreprise ou de votre institution, vous êtes fier d’en « être », la renommée de votre employeur fait un peu la vôtre.

Vous n’avez pas de notion ou de compréhension particulière de ce que l’on appelle les organisations du travail. Les acteurs prévus par la loi pour vous aider sont perçus par vous au travers de stéréotypes : le médecin du travail est plus ou moins à la solde de l’employeur, les syndicats en font trop ou pas assez, le CHSCT, vous ne savez pas trop ce que c’est, ni à quoi ca sert.

Vous n’avez de contact qu’avec votre hiérarchie et le service RH et c’est à eux  que vous obéissez.

La surchauffe

Vous savez que depuis quelques temps vous manquez d’effectif, de moyens et de temps pour faire votre travail, mais vous faites avec.

Depuis quelques temps quand même, vous ressentez de plus en plus de difficultés pour accomplir tout votre travail

Vous rentrez chez vous soucieux de ne pas être à jour, en sachant que ce qui n’a pas été fait aujourd’hui va se rajouter à la charge de demain

Vous ne dormez plus  vraiment sur vos deux oreilles

Vous essayez, quand c’est trop difficile, de faire remonter vos difficultés auprès de votre encadrement mais ils vous répondent que c’est comme ça et qu’on ne peut pas faire autrement. Que c’est temporaire, un simple coup de collier à donner.

Comme ca dure, vous en reparlez et là on vous répond que vous devez mieux définir vos priorités, hiérarchiser vos tâches.

Du coup, vous vous sentez bien seul

Avec le discours qu’on vous renvoie, Vous avez l’impression de ne pas être à la hauteur de ce qu’on attend de vous. Vous vous dites que c’est vous qui n’en faites pas assez, ou pas assez bien.

Vous commencer à vous sentir coupable de ne pas y arriver.

Vous avez un peu peur pour votre boulot

Vous  décidez donc de faire des efforts pour vous mettre à jour. Vous arrivez plus tôt, vous restez plus tard, vous poussez la machine

Vous travaillez chez vous le soir, les week-ends.

Mais même avec tous ces efforts, Vous n’arrivez plus à vous mettre à jour

Au bout de six mois, le stress chronique

Votre capacité d’attention et de concentration est saturée, vous n’imprimez plus tout ce que vous devez retenir.

Il vous faut plus de temps pour tout faire, ça devient un cercle vicieux

Vous avez de plus en plus souvent mal au crane, à la nuque,..

Vous commencez à avoir mal de ci de là, puis bientôt vous avez mal partout

Vous êtes une boule de muscles endoloris et de tensions

Vous avez la vue éblouie devant votre écran où vous passez des heures

Vous avez mal aux yeux

Vous avez la vue qui se trouble

Vous devez faire changer vos lunettes

Tout commence à vous agacer, le manager  qui vous demande de faire des choses en plus, vos collègues qui ne vont pas assez vite et qui bloquent votre travail

Vous êtes plus irritable, impatient

Vous avez du mal à trouver le sommeil quand vous vous couchez car vous surfonctionnez tellement pendant la journée, que le soir, vous ne redescendez pas

L’engrenage

Vous devenez anxieux à l’idée de ne pas vous endormir à temps et d’avoir vos heures de sommeil

Vous vous réveillez en pleine nuit et vous êtes assailli par tout ce que vous n’avez pas fait, tout ce que vous avez encore à faire

Vous ruminez et vous n’arrivez plus à vous rendormir

Vous n’arrivez plus du tout à dormir

Vous voudriez tellement dormir plus

Vous vous sentez las, ralenti

Vous vous sentez fatigué

Vous voudriez bien décrocher mais comment faire ?

Vous n’arrivez pas à lutter contre le TTU, le toujours tout de suite, l’ASAP

Vous n’arrivez pas à décrocher de votre messagerie, de votre smartphone

Le bip du mail entrant ou du message vous attire inexorablement, vous voulez savoir qui c’est

les temps de répit au travail sont utilisés pour regarder votre messagerie perso

Vous êtes captif du numérique, vous regardez tout en ligne, boulot, soldes, journeaux, sites divers

Vous vous sentez épuisé

Vous avez l’impression de toujours faire la meme chose et de ne jamais être à jour

Vous n’avez pas fini ce que vous aviez à faire hier et vous n’avez pas dormi de la nuit en pensant à ce qui allait vous tomber dessus ce matin

Vous démarrez toutes vos journées avec un sentiment de faute, de culpabilité puisque vous n’êtes pas à jour

Tout en vous sentant au bout du rouleau, vous vous acharnez à finir vos objectifs

Vous êtes pris dans un engrenage: vous êtes fatigue donc moins performant. Vous redoublez d’effort et donc vous doublez votre fatigue

Vous travaillez de manière compulsive

Vous vous auto accélérez

Vous êtes là de plus en plus longtemps mais ça n’avance pas, vous refaites dix fois la même opération

Vous essayez de donner le change de donner l’impression d`être motivé, présent, de travailler mais c’est inefficace

Vous avez du mal à trouver les mots, vous oubliez vos cartes de carté bleue, votre numéro de sécurité sociale

Plus vous cherchez, plus vous avez l’impression que votre cerveau se bloque

Vous faites des erreurs, vous vous trompez de mots, vous vérifiez mal, vous laissez passer des procédures, vous en apercevez puis bientôt vous ne vous en apercevez plus

La désocialisation

Vous n’allez plus prendre de café à la machine, ni déjeuner à la cafétéria, d’abord, ça vous fait perdre du temps et puis les écouter vous agace.

Vous n’avez plus envie de parler aux gens, même aux collègues que vous aimez bien

Comment leur dire dans quel état vous êtes, alors qu’ils ont l’air de tenir

Que pourraient ils faire pour vous aider de toutes façons ?

Un collègue est venu vous parler de votre état, vous lui ae dit de se mêler de ce qui le regarde, vous allez très bien

Le soir chez vous, vous travaillez de plus en plus tard

Vous ne parlez plus que de ça à votre conjoint, à vos enfants, à vos amis

Ils s’en plaignent, bientôt vous ne leur parlez plus du tout de votre travail puisqu’ils n’ont pas l’air de comprendre

bientôt vous ne sortez plus car vous n’avez plus l’énergie.

Les week ends vous travaillez, toujours dans l’espoir de rattraper

pendant les vacances, vous vous connectez pour continuer à suivre votre travail

Vous avez besoin de manger davantage

De plus en plus de sucre et de gras

Vous n’allez plus manger au self ou dans un café, vous n’avez plus le temps.

Vous avalez vite fait un sandwich sur le coin de votre bureau

Vous digérez mal

Vous ne digérez plus rien

Vous avez raté le cours de gym

Vous n’avez plus le temps d ‘aller courir

Vous n’avez plus le temps de faire vos courses

La cuisine

Le ménage

Vous vous mettez en colère plus facilement

Vous aboyez envers vos collègues, vos subordonnés, votre équipe

Vos enfants vous énervent à vous tomber dessus dès que vous rentrez à la maison pour les devoirs

Vous hurlez sur vos enfants sans arrêt

Ce matin, pour la première fois vous avez frappé votre enfant parce qu’il ne se préparait pas assez vite.

Vous passez de la colère aux larmes sans comprendre pourquoi

LES SIGNAUX FORTS : Les troubles et lésions

Vous faites des torticolis

Vous faites des lumbagos

Des névralgies cervicobracciales

..ou Faciales

Vous avez des palpitations cardiaques, le cœur qui s’emballe, qui bat la chamade

Vous avez des malaises

Vous avez des vertiges

Vous vous évanouissez au travail

Vous vous sentez moins motivé ce matin

Vous allez travailler à contre cœur

Vous allez travailler à reculons

Vous n’avez plus envie d’aller travailler

Vous ne vous mettez plus en colère et vous ne pleurez plus car vous trouvez que tout ça ça n’a plus de sens

Vous avez mal au ventre

Vous avez pris 10 kilos en quelques mois

Vos analyses de sang ne sont pas bonnes, votre cholestérol augmente, vos triglycérides aussi

Vous vomissez le matin avant de partir au travail

Vous vous videz

Vous perdez du poids

Vous êtes souvent enrhumé

Vous êtes tout le temps enrhumé

Vous faites des otites

Vous faites des angines

Vous avez de l’eczema, des boutons, du psoriasis

Vous avez des poussées d’herpès

Il faut déjà vous lever tous les matins et mettre un pas devant l’autre pour venir ce travail qui n’a ni queue ni tête

Tout ça finira mal vous le savez, et à la limite vous l’espérez, que tout ce système se casse la figure

L’isolement

Les gens du bureau ne vous disent plus bonjour de toutes façons, déjà parce que plus personne n’a le temps mais aussi parce que vous vous êtes isolé, éloigné et que, vous ne le savez pas, ils ne comprennent pas votre attitude.

Vous ne leur parlez plus, ils ne vous parlent plus

Ils vous évitent

Vous vous sentez de plus en plus seul

Si on vous parle, vous vous demandez pourquoi, ce qu’on vous veut, vous êtes devenu méfiant

D’ailleurs, vous vous en foutez royalement

On verra bien ce qui se passera

Vous êtes allé voir votre médecin traitant qui voulait vous arrêter mais vous avez dit non, ce n’est pas possible

Si vous vous arrêtez, personne ne fera le travail, ca va s’accumuler et quand vous reviendrez, ce sera l’enfer

Si vous vous arrêtez, votre hiérarchie le prendra mal

Si vous vous arrêtez, vos collègues le prendront mal

Finalement vous décidez de vous arrêtez trois jours par ci, trois jours par là es espérant que ca ne se verra pas trop

Juste pour respirer un peu

Vous n’arrivez pas à vous reposer

Le recours aux expédients

Votre médecin vous a prescrit de quoi dormir, calmer votre anxiété, être moins fatigué

A la pharmacie, en achetant vos médicaments, vous avez aussi acheté des vitamines, le dernier produit anti quelque chose sur le comptoir ou celui qu’une amie vous a conseillé

Vous fumez davantage

Vous recommencez à fumer

En rentrant chez vous, vous retrouvez les enfants, leurs devoirs, les tâches ménagères, les cris, le désordre, vous vous prenez un petit verre en préparant le diner. Puis deux, puis trois.

Si vous êtes seul, un petit pétard sur le canapé pour décompresser et vous sentir enfin flotter

Une bière au café du coin avec les amis, plusieurs bières, l’after hour convivial,

Un red bull dans la matinée pour tenir, ou une ligne de coke puisque tout el monde le fait ou des amphétamines

Un calmant quand vous vous couchez pour casser le surrégime du moteur

Malgrè les produits, la fatigue est de retour

Vous vous sentez lourd, vous vous trainez

Vous vous sentez usé, épuisé, vieux

Vous vous sentez en échec, impuissant à assumer votre travail

Vous n’arrivez plus à faire face à ce qu’on vous demande au travail

LA DÉSILLUSION

Vous vous sentez dépassé, envahi, submergé

Vous ne comprenez plus ce qu’on vous demande de faire au travail

Vous pensez que tous ces reportings, ces tableaux, ces powerpoint, alourdissent votre travail et ne servent pas à grand chose mais on ne vous demande plus que ça et vous n’osez pas discuter

Vous ne vous reconnaissez plus dans la nouvelle manière de travailler qui pour vous n’a pas de sens

Quand vous dites que c’était mieux avant, on vous répond que c’est un signe de vieillesse!

Vous en déduisez que vous avez vieilli

Vous ne ressentez plus rien

Vous êtes comme une voiture lance à toute vitesse et qui roule vers le ravin

Vous êtes désillusionné

Vous allez travailler parce qu’il le faut

Il ne vous apporte plus aucun plaisir, ni aucun sentiment d’utilité

Il faut s’endurcir, se tanner le cuir, aller à l’essentiel

Vous trouvez que les gens autour de vous s’écoutent trop et se lamentent

L’EFFONDREMENT

Ce matin, vous n’arrivez pas à poser le pied par terre

Sur le trajet vers le travail, la panique vous serre comme un étau, vous êtes en sueur, votre cœur bat à tout rompre

Sur le quai du métro, vous entendez la rame arriver et vous vous dites « si je me jettes, tout va s’arrêter, je vais pouvoir me reposer.. »

Vous éclatez en sanglot pendant la réunion devant votre équipe

Vous vous évanouissez dans le couloir

Vous renversez votre bureau et votre ordinateur, pris d’une rage intense

Votre n+1 parle mais vous ne l’entendez plus, vous êtes obsédé par la fenêtre ouverte derrière lui

Si vous vous reconnaissez dès les signes de chronicisation, il est temps de consulter pour stopper la dégringolade. La prévention est l’acte le plus efficace contre le burn-out.