L’anxiété sociale :

La timidité peut être la crainte de l’inaptitude, la honte en est la certitude.

Quand ce sentiment m’envahit, je n’ai plus qu’une envie : disparaitre sous terre.

Une fois rentré à la maison, on repasse le filme dans sa tête et la sensation de honte perdure.

J’évite alors de revoir ces gens devant lesquels j’ai eut tant honte.

On ne craint pas ici de mourir physiquement, mais de mourir socialement.

Notre attention se tourne sur « l’auto-observation », nous perdons toute disponibilité à l’actualité et au relationnel.

L’anxiété lors d’une prise de parole en publique ou du passage d’un examen oral ou d’une déclaration d’amour est normale. Avoir le trac à l’occasion d’une interaction social habite chacun d’entre nous. La peur devient pathologique lorsqu’elle est permanente (angoisse du jugement), lorsqu’elle nous empêche d’être disponibles à ce qui se joue autour de nous (nous sommes obnubilés par la sensation qui nous habite) et en cas d’attaque de panique. Mais, très souvent, il y a plus que de la peur : des scrupules, de la gêne, de l’embarras, de la honte.

Cinq grandes catégories de peurs sociales :

-situation de performance (exam, conférence…). Nous faisons face à des personnes qui sont en devoir de nous évaluer. Une foi l’entrée en scène, si cette peur ne se dissipe pas, c’est handicapant. On peut bloquer sa carrière par incapacité à réaliser des présentations orales.

-situation d’observation : on se sent observé et jugé dans nos actes quotidiens, nous sommes mal à l’aise quand, par mégarde, nous nous sentons au cœur de l’attention.

-situation d’affirmation (défendre son point de vue et ses droits). On préfère se laissé croire que nous sommes gentil pour éviter tout risque de conflit. Nous avons peur de la réaction des autres si nous nous affirmons. Peur de ne pas être aimé, peur de la colère des autres….

-situation de révélation de soi (se dévoiler de manière impliquante, parler de ce que nous ressentons). Nous avons honte de certaines de nos caractéristiques. Nous sommes dans la crainte d’être l’objet d’un jugement négatif. (L’humour sert parfois à habiller notre honte).

-situation d’interaction superficielle (échanges banales et superficiels). Qui n’a jamais rompu le poids du silence dans le groupe en lâchant un « un ange passe » ? A la foi la peur du silence et la peur de dire des banalités.

Jean-Louis Lamouille est psychologue du travail à Grenoble / Isère.
Il intervient sur toute la région Rhône Alpes en entreprise (Diagnostic social) pour la qualité de vie au travail, la prévention du burn-out, les risques psycho-sociaux.
Il pratique la sophrologie, la Gestalt-thérapie et la médiation.

L’anxiété sociale :

La timidité peut être la crainte de l’inaptitude, la honte en est la certitude.

Quand ce sentiment m’envahit, je n’ai plus qu’une envie : disparaitre sous terre.

Une fois rentré à la maison, on repasse le filme dans sa tête et la sensation de honte perdure.

J’évite alors de revoir ces gens devant lesquels j’ai eut tant honte.

On ne craint pas ici de mourir physiquement, mais de mourir socialement.

Notre attention se tourne sur « l’auto-observation », nous perdons toute disponibilité à l’actualité et au relationnel.

L’anxiété lors d’une prise de parole en publique ou du passage d’un examen oral ou d’une déclaration d’amour est normale. Avoir le trac à l’occasion d’une interaction social habite chacun d’entre nous. La peur devient pathologique lorsqu’elle est permanente (angoisse du jugement), lorsqu’elle nous empêche d’être disponibles à ce qui se joue autour de nous (nous sommes obnubilés par la sensation qui nous habite) et en cas d’attaque de panique. Mais, très souvent, il y a plus que de la peur : des scrupules, de la gêne, de l’embarras, de la honte.

Cinq grandes catégories de peurs sociales :

-situation de performance (exam, conférence…). Nous faisons face à des personnes qui sont en devoir de nous évaluer. Une foi l’entrée en scène, si cette peur ne se dissipe pas, c’est handicapant. On peut bloquer sa carrière par incapacité à réaliser des présentations orales.

-situation d’observation : on se sent observé et jugé dans nos actes quotidiens, nous sommes mal à l’aise quand, par mégarde, nous nous sentons au cœur de l’attention.

-situation d’affirmation (défendre son point de vue et ses droits). On préfère se laissé croire que nous sommes gentil pour éviter tout risque de conflit. Nous avons peur de la réaction des autres si nous nous affirmons. Peur de ne pas être aimé, peur de la colère des autres….

-situation de révélation de soi (se dévoiler de manière impliquante, parler de ce que nous ressentons). Nous avons honte de certaines de nos caractéristiques. Nous sommes dans la crainte d’être l’objet d’un jugement négatif. (L’humour sert parfois à habiller notre honte).

-situation d’interaction superficielle (échanges banales et superficiels). Qui n’a jamais rompu le poids du silence dans le groupe en lâchant un « un ange passe » ? A la foi la peur du silence et la peur de dire des banalités.

Jean-Louis Lamouille est psychologue du travail à Grenoble / Isère.
Il intervient sur toute la région Rhône Alpes en entreprise (Diagnostic social) pour la qualité de vie au travail, la prévention du burn-out, les risques psycho-sociaux.
Il pratique la sophrologie, la Gestalt-thérapie et la médiation.