La Communication Non Violente « CNV »

La colère est l’expression tragique d’un besoin insatisfait, la manifestation du désespoir de se faire entendre.

Le modèle de développement personnel de la CNV fut mis au point par Marshal B. Rosenberg, chercheur en psychologie Californien.

Il s’agit d’un art du dialogue au service d’un art de vivre ou nous apprenons à entretenir une forme de relation qui encourage la paix, la bienveillance et la coopération.

Comme tout apprentissage, cette approche d’une nouvelle attitude de communication demande quelques efforts :
-Beaucoup de vigilance (Le naturel revient au galop)
-D’accepter d’avoir peur
-Une bonne dose de persévérance (surtout au début lorsque nos comportements sont hésitants et artificiels suscitant parfois l’ironie)

… Jusqu’au moment où, comme tout apprentissage, ce qui était difficile devient naturel et facile et l’on se demande alors pourquoi nous n’avons pas entamé ce processus de changement plus tôt !

La philosophie de la CNV est d’aborder les situations sans se focaliser sur l’objectif, mais en écoutant, en comprenant et en faisant entendre notre cœur.
Cultiver son humanité stimule la bienveillance au bénéfice de soi même et des autres et attire également la bienveillance d’autrui.

On ne cherche plus à gagner contre les autres mais avec les autres.

Plutôt que de trouver des coupables (dont souvent nous-mêmes) et de ruminer notre rancœur, accordons à nous même et à l’autre indulgence, compréhension et bienveillance.
Cherchons à comprendre l’enfant insatisfait derrière le caprice, l’homme anxieux derrière l’autorité, la femme blessée derrière la colère, l’adolescent désespéré derrière le mutisme, l’angoisse de solitude derrière le radotage sénile, notre sentiment d’impuissance derrière notre colère…..

Nous pouvons permettre l’accès à plus de sérénité et de mieux être à nous même et aux autres.

« Empathie » signifie en grec : sentir intérieurement, percevoir l’expérience subjective de l’autre.
Nous percevons la réalité telle que nous la voyons depuis notre lucarne. La perception de l’autre est différente vue depuis sa lucarne. L’une n’est pas meilleure que l’autre, ni moins bonne. L’expression de soi de manière authentique permet de faire connaitre à l’autre ce qui se passe depuis notre lucarne. Quelle est ma capacité à faire entendre MON point de vue ? Quelle est ma capacité à lâcher ma propre vision pour découvrir SON point de vue ? L’autre nous offre une expérience irremplaçable qui nous permet d’enrichir la compréhension de la réalité.
L’empathie est une qualité d’écoute et de présence à l’autre, à ses sentiments et à ses besoins, sans vouloir l’amener quelque part et sans se souvenir du passé.

S’émouvoir et se mouvoir. Ces deux verbes issus+ du latin movere « remuer » nous rappellent qu’une émotion est une mise en mouvement. Une « émotion » est assez fugace. Or, quand elle s’installe durablement elle ne joue plus son rôle d’alarme, devient une humeur puis un tempérament (Je suis triste, je suis bougon, je suis dépressif ou encore : j’ai peur, je suis anxieux, je développe une phobie). Tristesse, colère, peur, amertume… Doivent être entendues puis canalisées pour éviter la toxicité de leur transformation en « état permanent ». En développant une certaine acuité émotionnelle, nous ouvrons un autre canal de compréhension. Préalable à l’accession à autre canal d’expression. Lui-même débouchant sur un nouvel océan de la communication, plus limpide et plus calme que les obscures tempêtes qui parfois nous agitent. Cette nouvelle mise en mouvement vous apportera : bonne humeur, aisance sociale, estime de vous et sérénité.

Quelques vidéos sur l’humanité qui habite au fond de chaque homme.
https://www.youtube.com/watch?gl=FR&v=Us-TVg40ExM&hl=fr
https://www.youtube.com/watch?v=OtiAG_HeZTc

Les deux fondements de la CNV:

1 / Une intention de bienveillance à la recherche d’une qualité de connexion à nous même et à l’autre. En considération que nous sommes des humains de valeur égale.

2/ Un style de communication en 4 étapes :

  • L’observation de faits (sans interprétation).
  • L’expression des sentiments (en toute honnêteté).
  • L’expression d’un besoin (de manière structurée).
  • La formulation d’une demande (dans le respect et l’écoute de l’autre).

Factuel, sans évaluer.

Observez vos comportements pour différencier ce qui est de ce que vous pensez.

Sortir de l’encrage de ses convictions en toute neutralité. Au-delà des mots, l’intention de ne pas évaluer s’entend dans notre intonation, dans l’énergie de tout notre corps au cours de l’interaction. L’attitude non verbale engendre une émotion encore plus forte que les mots chez notre interlocuteur.

Mon émotion, mes sentiments.

Nos relation sociales, répondent à des normes. Nous jouons des rôles : le collaborateur, la cliente, le marchand, L’étudiante, le père de famille….. Dans ces scénaris, les sentiments et les émotions n’ont pas leur place et sont même souvent vécus comme un obstacle au bon fonctionnement social (Quand la caissière est fatiguée ça nous énerve ; quand notre médecin est d’humeur rigolarde ça nous inquiète, si on est triste au bureau on dit « -ça va » et on va aux toilettes pour pleurer, si notre conjoint est en colère il n’a qu’à se calmer). A force de faire taire nos émotions elles nous polluent, nous submergent, se cristallisent en nous et finalement, ce que nous voulions retenir s’expriment à notre insu souvent de la mauvaise manière.

Notre ressenti, c’est la teinte de notre vie. Elle change à chaque moment de la journée. Les émotions, qui nous habitent successivement sont très variées. Nous ne savons souvent pas les percevoir et nous manquons de vocabulaire pour les décrire. Lorsqu’une sensation (un sentiment, un état d’âme) n’est pas entendu, alors il n’est pas géré et à force donne la teinte à toute notre existence. (A force de ne pas entendre ma colère, elle occupe trop de place en moi, et je m’aperçois que je n’arrive plus à m’amuser avec les autres, à partager leur gaîté…).

Les 4 grands sentiments de base (joie, colère, peur, tristesse) se combinent en une infinité de nuances que nous ressentons à tout moment (enthousiasme, paix, irritation, lourdeur, sérénité, fatigue, frustration, désir, dégoût, irritabilité, fierté, rancœur, amertume, attirance…..)

Vous arrive-t-il d’être contrarié ou triste sans vous en apercevoir au moment même (cela dure parfois plusieurs jours avant que vous ne vous en aperceviez ou alors, ce sont les autres qui vous le font observer-« Là, tu es en colère », « -Je te sens tendu et anxieux depuis quelques temps », « -Mais regardes tu es crevé… » ).

Quelle est votre émotion du moment ?

Un sentiment est un messager qui a pour but d’attirer notre attention sur un besoin qui n’est pas satisfait.
-Besoin de sécurité matérielle, affective..
-Besoin d’épanouissement : donner du sens à sa vie, être reconnu…
-Besoin de ressourcement : prendre le temps de se reconnecter à moi-même après une tâche éprouvante, après un évènement triste….

Cependant autrui n’est pas systématiquement en devoir de répondre à notre besoin. Lorsque je dis à mon conjoint : « Je suis triste parce que tu travailles trop » je signifie, en fait, que je manque d’entourage, d’affection et de contacte. Est-ce obligatoirement à mon conjoint d’en porter la responsabilité, voir la culpabilité et d’apporter une solution ? Il faut juste que chacun entende, accueil et considère les besoins de l’autre à égalité des siens et exprime ses propres besoins. Ce n’est pas parce que j’ai besoin de plus d’entourage, de compréhension ou d’affection que l’autre est dans l’obligation de répondre à ce besoin. Je n’ai pas le droit de reprocher à l’autre mon besoin insatisfait. J’ai seulement le devoir, par humanité envers moi-même, d’exprimer mon besoin. Libre à l’autre de faire ce qui semble juste pour lui.

Nos sentiments ne sont pas causés par autrui, ils n’appartiennent qu’à nous. L’autre n’est pas responsable de la souffrance liée à nos besoins insatisfaits. L’expression d’un besoin n’implique ni une personne, ni une action !
De la même façon, il est injuste que je m’alourdisse en endossant la culpabilité du vécu de l’autre.
Si le besoin est exprimé de manière « neutre », cela m’ouvre la possibilité de peut-être pouvoir l’aider. Ma façon de l’aider ne sera pas exactement celle qu’il imaginait, mais elle sera juste pour moi.

Aussi l’expression «  neutre »d’un besoin n’implique pas l’autre personne. «- J’ai besoin de…. ». Et non pas « -J’ai besoin que tu….. ».

Une relation s’épanouit d’avantage quand la culpabilisation mutuelle diminue et que chacun entend, accueille et considère les besoins de l’autre à égalité avec les siens.

Au niveau des besoins, le conflit est impossible car c’est un niveau qui amène la compréhension et non le jugement.

La demande :

Elle est adressée à quelqu’un de manière précise : « -serais –tu d’accord de faire la vaisselle» et non pas « -j’ai besoin d’aide »

Elle concerne l’instant présent et elle est réaliste : « -Peux-tu, stp, faire la vaisselle ? » et non pas « -dorénavant tu feras la vaisselle ».

Elle laisse le choix de répondre non.

90% de nos demandes sont des demandes de connexion : « -Je souhaiterais que nous puissions prendre le temps de discuter ensemble … ». « -Je souhaiterais être soulagée dans les tâches ménagères. »
10% sont des demandes d’action : « -Maintenant, je souhaite que nous prenions nos agendas pour bloquer une soirée au cours de laquelle nous allons discuter. » « -Serais-tu d’accord pour faire la vaisselle ce soir et d’une manière régulière tous les soirs ? ».

Dans la demande, il y a la puissance d’initier le changement. Parfois, cela peut faire peur de découvrir à quel point on a le pouvoir de créer ce à quoi on aspire, au-delà de la peur de recevoir un « non ».

Jean-Louis Lamouille est psychologue du travail à Grenoble / Isère.
Il intervient sur toute la région Rhône Alpes en entreprise (Diagnostic social) pour la qualité de vie au travail, la prévention du burn-out, les risques psycho-sociaux.
Il pratique la sophrologie, la Gestalt-thérapie et la médiation.

La Communication Non Violente « CNV »

La colère est l’expression tragique d’un besoin insatisfait, la manifestation du désespoir de se faire entendre.

Le modèle de développement personnel de la CNV fut mis au point par Marshal B. Rosenberg, chercheur en psychologie Californien.

Il s’agit d’un art du dialogue au service d’un art de vivre ou nous apprenons à entretenir une forme de relation qui encourage la paix, la bienveillance et la coopération.

Comme tout apprentissage, cette approche d’une nouvelle attitude de communication demande quelques efforts :
-Beaucoup de vigilance (Le naturel revient au galop)
-D’accepter d’avoir peur
-Une bonne dose de persévérance (surtout au début lorsque nos comportements sont hésitants et artificiels suscitant parfois l’ironie)

… Jusqu’au moment où, comme tout apprentissage, ce qui était difficile devient naturel et facile et l’on se demande alors pourquoi nous n’avons pas entamé ce processus de changement plus tôt !

La philosophie de la CNV est d’aborder les situations sans se focaliser sur l’objectif, mais en écoutant, en comprenant et en faisant entendre notre cœur.
Cultiver son humanité stimule la bienveillance au bénéfice de soi même et des autres et attire également la bienveillance d’autrui.

On ne cherche plus à gagner contre les autres mais avec les autres.

Plutôt que de trouver des coupables (dont souvent nous-mêmes) et de ruminer notre rancœur, accordons à nous même et à l’autre indulgence, compréhension et bienveillance.
Cherchons à comprendre l’enfant insatisfait derrière le caprice, l’homme anxieux derrière l’autorité, la femme blessée derrière la colère, l’adolescent désespéré derrière le mutisme, l’angoisse de solitude derrière le radotage sénile, notre sentiment d’impuissance derrière notre colère…..

Nous pouvons permettre l’accès à plus de sérénité et de mieux être à nous même et aux autres.

« Empathie » signifie en grec : sentir intérieurement, percevoir l’expérience subjective de l’autre.
Nous percevons la réalité telle que nous la voyons depuis notre lucarne. La perception de l’autre est différente vue depuis sa lucarne. L’une n’est pas meilleure que l’autre, ni moins bonne. L’expression de soi de manière authentique permet de faire connaitre à l’autre ce qui se passe depuis notre lucarne. Quelle est ma capacité à faire entendre MON point de vue ? Quelle est ma capacité à lâcher ma propre vision pour découvrir SON point de vue ? L’autre nous offre une expérience irremplaçable qui nous permet d’enrichir la compréhension de la réalité.
L’empathie est une qualité d’écoute et de présence à l’autre, à ses sentiments et à ses besoins, sans vouloir l’amener quelque part et sans se souvenir du passé.

S’émouvoir et se mouvoir. Ces deux verbes issus+ du latin movere « remuer » nous rappellent qu’une émotion est une mise en mouvement. Une « émotion » est assez fugace. Or, quand elle s’installe durablement elle ne joue plus son rôle d’alarme, devient une humeur puis un tempérament (Je suis triste, je suis bougon, je suis dépressif ou encore : j’ai peur, je suis anxieux, je développe une phobie). Tristesse, colère, peur, amertume… Doivent être entendues puis canalisées pour éviter la toxicité de leur transformation en « état permanent ». En développant une certaine acuité émotionnelle, nous ouvrons un autre canal de compréhension. Préalable à l’accession à autre canal d’expression. Lui-même débouchant sur un nouvel océan de la communication, plus limpide et plus calme que les obscures tempêtes qui parfois nous agitent. Cette nouvelle mise en mouvement vous apportera : bonne humeur, aisance sociale, estime de vous et sérénité.

Quelques vidéos sur l’humanité qui habite au fond de chaque homme.
https://www.youtube.com/watch?gl=FR&v=Us-TVg40ExM&hl=fr
https://www.youtube.com/watch?v=OtiAG_HeZTc

Les deux fondements de la CNV:

1 / Une intention de bienveillance à la recherche d’une qualité de connexion à nous même et à l’autre. En considération que nous sommes des humains de valeur égale.

2/ Un style de communication en 4 étapes :

  • L’observation de faits (sans interprétation).
  • L’expression des sentiments (en toute honnêteté).
  • L’expression d’un besoin (de manière structurée).
  • La formulation d’une demande (dans le respect et l’écoute de l’autre).

Factuel, sans évaluer.

Observez vos comportements pour différencier ce qui est de ce que vous pensez.

Sortir de l’encrage de ses convictions en toute neutralité. Au-delà des mots, l’intention de ne pas évaluer s’entend dans notre intonation, dans l’énergie de tout notre corps au cours de l’interaction. L’attitude non verbale engendre une émotion encore plus forte que les mots chez notre interlocuteur.

Mon émotion, mes sentiments.

Nos relation sociales, répondent à des normes. Nous jouons des rôles : le collaborateur, la cliente, le marchand, L’étudiante, le père de famille….. Dans ces scénaris, les sentiments et les émotions n’ont pas leur place et sont même souvent vécus comme un obstacle au bon fonctionnement social (Quand la caissière est fatiguée ça nous énerve ; quand notre médecin est d’humeur rigolarde ça nous inquiète, si on est triste au bureau on dit « -ça va » et on va aux toilettes pour pleurer, si notre conjoint est en colère il n’a qu’à se calmer). A force de faire taire nos émotions elles nous polluent, nous submergent, se cristallisent en nous et finalement, ce que nous voulions retenir s’expriment à notre insu souvent de la mauvaise manière.

Notre ressenti, c’est la teinte de notre vie. Elle change à chaque moment de la journée. Les émotions, qui nous habitent successivement sont très variées. Nous ne savons souvent pas les percevoir et nous manquons de vocabulaire pour les décrire. Lorsqu’une sensation (un sentiment, un état d’âme) n’est pas entendu, alors il n’est pas géré et à force donne la teinte à toute notre existence. (A force de ne pas entendre ma colère, elle occupe trop de place en moi, et je m’aperçois que je n’arrive plus à m’amuser avec les autres, à partager leur gaîté…).

Les 4 grands sentiments de base (joie, colère, peur, tristesse) se combinent en une infinité de nuances que nous ressentons à tout moment (enthousiasme, paix, irritation, lourdeur, sérénité, fatigue, frustration, désir, dégoût, irritabilité, fierté, rancœur, amertume, attirance…..)

Vous arrive-t-il d’être contrarié ou triste sans vous en apercevoir au moment même (cela dure parfois plusieurs jours avant que vous ne vous en aperceviez ou alors, ce sont les autres qui vous le font observer-« Là, tu es en colère », « -Je te sens tendu et anxieux depuis quelques temps », « -Mais regardes tu es crevé… » ).

Quelle est votre émotion du moment ?

Un sentiment est un messager qui a pour but d’attirer notre attention sur un besoin qui n’est pas satisfait.
-Besoin de sécurité matérielle, affective..
-Besoin d’épanouissement : donner du sens à sa vie, être reconnu…
-Besoin de ressourcement : prendre le temps de se reconnecter à moi-même après une tâche éprouvante, après un évènement triste….

Cependant autrui n’est pas systématiquement en devoir de répondre à notre besoin. Lorsque je dis à mon conjoint : « Je suis triste parce que tu travailles trop » je signifie, en fait, que je manque d’entourage, d’affection et de contacte. Est-ce obligatoirement à mon conjoint d’en porter la responsabilité, voir la culpabilité et d’apporter une solution ? Il faut juste que chacun entende, accueil et considère les besoins de l’autre à égalité des siens et exprime ses propres besoins. Ce n’est pas parce que j’ai besoin de plus d’entourage, de compréhension ou d’affection que l’autre est dans l’obligation de répondre à ce besoin. Je n’ai pas le droit de reprocher à l’autre mon besoin insatisfait. J’ai seulement le devoir, par humanité envers moi-même, d’exprimer mon besoin. Libre à l’autre de faire ce qui semble juste pour lui.

Nos sentiments ne sont pas causés par autrui, ils n’appartiennent qu’à nous. L’autre n’est pas responsable de la souffrance liée à nos besoins insatisfaits. L’expression d’un besoin n’implique ni une personne, ni une action !
De la même façon, il est injuste que je m’alourdisse en endossant la culpabilité du vécu de l’autre.
Si le besoin est exprimé de manière « neutre », cela m’ouvre la possibilité de peut-être pouvoir l’aider. Ma façon de l’aider ne sera pas exactement celle qu’il imaginait, mais elle sera juste pour moi.

Aussi l’expression «  neutre »d’un besoin n’implique pas l’autre personne. «- J’ai besoin de…. ». Et non pas « -J’ai besoin que tu….. ».

Une relation s’épanouit d’avantage quand la culpabilisation mutuelle diminue et que chacun entend, accueille et considère les besoins de l’autre à égalité avec les siens.

Au niveau des besoins, le conflit est impossible car c’est un niveau qui amène la compréhension et non le jugement.

La demande :

Elle est adressée à quelqu’un de manière précise : « -serais –tu d’accord de faire la vaisselle» et non pas « -j’ai besoin d’aide »

Elle concerne l’instant présent et elle est réaliste : « -Peux-tu, stp, faire la vaisselle ? » et non pas « -dorénavant tu feras la vaisselle ».

Elle laisse le choix de répondre non.

90% de nos demandes sont des demandes de connexion : « -Je souhaiterais que nous puissions prendre le temps de discuter ensemble … ». « -Je souhaiterais être soulagée dans les tâches ménagères. »
10% sont des demandes d’action : « -Maintenant, je souhaite que nous prenions nos agendas pour bloquer une soirée au cours de laquelle nous allons discuter. » « -Serais-tu d’accord pour faire la vaisselle ce soir et d’une manière régulière tous les soirs ? ».

Dans la demande, il y a la puissance d’initier le changement. Parfois, cela peut faire peur de découvrir à quel point on a le pouvoir de créer ce à quoi on aspire, au-delà de la peur de recevoir un « non ».

Jean-Louis Lamouille est psychologue du travail à Grenoble / Isère.
Il intervient sur toute la région Rhône Alpes en entreprise (Diagnostic social) pour la qualité de vie au travail, la prévention du burn-out, les risques psycho-sociaux.
Il pratique la sophrologie, la Gestalt-thérapie et la médiation.